L’odorat, notre sens sans doute le plus puissant, a longtemps été remisé au rang de nos instincts animaux. Depuis très peu de décennies, on découvre ses liens profonds avec nos émotions et notre mémoire. En aromathérapie, on utilise pourtant depuis longtemps les huiles essentielles et la puissance d’action de leurs odeurs pour travailler sur les émotions.
More...
Naviguer dans l’article

Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir.
Marcel Proust, À la Recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, I
L’odorat, un sens très particulier
Trois de nos cinq sens sont reliés au matériel dans notre environnement. La vue réagit aux stimulis visuels du monde concret, le toucher s’active au contact de la matière, le goût (bien que fortement lié à l’odorat) se manifeste lui aussi à partir de matériel concret.

L’odorat, notre sens le plus puissant
Deux de nos sens, odorat et audition, captent eux les stimuli invisibles à l’œil que sont les molécules chimiques des odeurs et les sons portés par les ondes.
Mais là où ces deux sens diffèrent en grande partie dans notre perception du monde environnant, c’est d’abord que les odeurs sont profondément liées aux expériences individuelles, personnelles de chacun·e. Il vous est sûrement arrivé, plus d’une fois, de percevoir une odeur que vous avez appréciée, qui vous était agréable. Et la personne à côté de vous vous a surpris·e en vous disant que cette même odeur soit ne lui faisait aucun effet particulier, soit au contraire lui était désagréable. Il s’agissait pourtant bien de la même odeur…
Une recherche sur tous les fronts
Beaucoup de chercheurs et de chercheuses travaillent à essayer de comprendre de quelle façon précise les odeurs agissent sur notre comportement. Parce que la question de savoir si c’est bien le cas est déjà réglée : oui, les odeurs ont une très grande influence sur nos réactions. Sur nos états affectifs, nos émotions, la mémorisation de nos expériences.
Reste à découvrir le “comment”. Et pour comprendre ce “comment”, tâche très difficile et complexe, la recherche se développe dans plusieurs domaines : chimie, biologie, sciences sociales et sciences des comportements, psychologie, etc. Domaines qui doivent impérativement croiser les données pour avancer. Parce que l’impact des odeurs est autant physique (rythme cardiaque, conductance de la peau, réponse musculaire…) que mental. D’ailleurs, j’en profite pour poser, encore et toujours, la même question : quand arrêtera-t-on, dans le domaine des sciences, de séparer les deux, qui ne fonctionnent pourtant jamais l’un sans l’autre ?
Des pistes ont été dégagées, et en substance, on sait que les molécules odorantes sont transportées par un système complexe vers le siège physique de nos émotions et de notre mémoire. Émotions et expériences sont sans aucun doute ce qui guide l’ensemble de nos réactions, de façon spontanée, avant même que nous ayons le temps de procéder à une analyse des situations auxquelles nous sommes confronté·es.
Une perception culturelle des odeurs et des émotions

Qui maîtrisait les odeurs maîtrisait le cœur des hommes.
Patrick Süskind, Le Parfum. Histoire d'un meurtrier
Parfums et émotions autrefois…
Dans les cultures phare de l’Antiquité (Égypte, Grèce, Rome…), parfums et odeurs étaient plutôt très valorisés. Produire les parfums et savoir les utiliser avec précision relevaient de l'art. Non pas pour masquer les odeurs, mais pour les moduler, les maîtriser, les sublimer afin d'en faire une voie d'accès aux dieux.
Juste pour la curiosité, quelques brûleurs d'encens au fil du temps.
Tout un art qui flatte aussi le goût pour l'esthétique visuelle 😉
[metaslider id= »6312″]
En Occident, les conditions d’hygiène du Moyen Âge ont en grande partie influencé la représentation de l’odorat pendant les siècles qui ont suivi. Les conditions d’hygiène étaient loin d’être optimales (euphémisme !) : les villes étaient réputées pour la pestilence qui y régnait – Paris en tête pour cette réputation de pestilence – et pour le manque d’hygiène corporelle des gens. S’asperger de parfum n’était pas vraiment recommandé dans des sociétés où la modestie imposée par la religion l’interdisait. Sans compter que les émotions, et leur expression, devaient être maîtrisées, pour ne pas dire étouffées, dans ces contextes, jusqu’à très récemment. L’odorat était donc considéré comme notre sens le plus primitif, vulgaire, celui qui nous rattachait à une condition animale dégradante. Il a été relégué très bas sur l’échelle de nos compétences humaines jusqu’à la fin du 19e siècle.

Pestilence du Moyen Âge en Occident
20e siècle : changement de perception des émotions
Aujourd’hui, les choses sont bien différentes. Se préoccuper de ses émotions n’est plus un “péché”. La deuxième moitié du 20e siècle a vu une sacrée évolution sur la perception de l'expression des émotions. Celles des hommes d'abord, auxquels on a petit à petit permis d'exprimer les leurs, dans leur ensemble et tristesse comprise, sans les stigmatiser. Les femmes ensuite, qu'on a cessé de traiter d'“hystériques” dès qu’elles expriment leurs ressentis.
Marketing et publicité, comme souvent, ont été les premiers à s'intéresser de très près aux odeurs et à leur effet sur les comportements humains. En les utilisant dans leurs démarches mercantiles, ils en ont aussi orienté la perception. Tout au long de notre vie, dans la mise en avant orchestrée des produits qu'on cherche à nous faire acheter, on nous indique ce qui doit être perçu comme une « bonne » odeur ou une odeur désagréable. Vous savez bien, vous les avez vues toutes ces pubs qui vous vantent ces odeurs dites “fraîches”, “naturelles”, cette fameuse odeur de « propre », les odeurs qu'on nous flèche comme “attirantes” (pensez à certains déodorants…), etc.

Cheminement des molécules d’odeurs, décryptage et transformation
21e siècle : les émotions ont tous les honneurs
En ce 21e siècle débutant, les émotions sont au centre de toutes les injonctions au “développement personnel” qui ne cessent de se multiplier. On s’est rendu compte du lien très étroit entre la maîtrise, le déni ou le refoulement de ces émotions et certaines manifestations physiques handicapantes, invalidantes, bien au-delà parfois du mal-être ou de la “simple” maladie.
On s’est rendu compte aussi de l’importance d’aller même les chercher, les décrypter, les accepter et accepter de les vivre, comme condition vitale pour tout être humain. Travailler à exprimer ces émotions, parmi un faisceau d’autres comportements à privilégier, permet souvent d’éviter, de diminuer ou même d’évacuer les risques de maladies physico-mentales… Une nécessité vitale qui n'est plus réservée à celles et ceux qui pouvaient se préoccuper de psychanalyse.
Pour preuve, par exemple, les nombreuses études solidement étayées qui démontrent que la perte de l’odorat peut avoir des conséquences dramatiques sur l’équilibre émotionnel. Et générer des dépressions profondes qu’il est très difficile de surmonter.
Les parfumeurs et parfumeuses, en tout temps, ont été et sont encore les grands spécialistes des odeurs. Qu’ils et elles aient mis au point des combinaisons de fragrances pour masquer, sublimer ou se substituer aux odeurs corporelles, leurs recherches permanentes nous ont en partie permis de garder contact avec ce sens longtemps négligé. Et lorsqu’on s’intéresse de près aux huiles essentielles, impossible d’ignorer l’influence majeure de René-Maurice Gattefossé, parfumeur et créateur du terme “aromathérapie”. Aujourd’hui encore, c’est à la recherche des émotions puissantes que provoquent les odeurs que de jeunes parfumeurs peuvent s’embarquer dans un Voyage olfactif…
2 ou 3 chiffres, pour vous faire tourner la tête !
L’être humain possède environ 900 gènes spécialement dédiés aux récepteurs des odorants. Les certitudes établies du 20e siècle estimaient que nous étions capables de détecter environ 10 000 odeurs. Nous étions bien loin derrière la plupart des animaux. Vous trouverez encore ce nombre dans certains articles sur le web : dites-vous que les sites qui les publient n'ont pas franchi le millénaire et sont restés au 20e siècle ! 😀
En fait, les travaux les plus récents à ce sujet tablent sur l’estimation que les « humains peuvent différencier plus de mille milliards de stimuli odorants » (C. Bushid et al, 2015). Le nombre exact est pour l'instant impossible à déterminer, mais on est bien loin des petits 10 000 du siècle passé. On peut comparer avec ce que nous rappellent les chercheurs : nous sommes capables, par comparaison, de différencier plusieurs millions de nuances de couleurs et un demi-million de sons différents. L’odorat, mis au rancart pendant quelques siècles dans notre culture occidentale, est sans aucun doute notre sens le plus puissant de tous !

Bien-être émotionnel : le soutien des huiles essentielles
Il ne s’agit pas ici d’aller plus loin dans le résumé des résultats des recherches. Mais de constater, par l’expérience empirique, sur le terrain, par la pratique, partagées ici, que les huiles essentielles ont une action indéniable sur nos humeurs. Et de vous donner quelques pistes pour travailler sur la “couleur” de vos humeurs, justement.
La particularité de l’odorat, qui est lié, on l’a vu plus haut, à l’expérience individuelle, personnelle de chacun·e, fait qu’il ne peut pas y avoir de « recette » universelle. Pour savoir quelle(s) huile(s) essentielles vont vous procurer le bien-être que vous recherchez, vous aider à apprivoiser et à comprendre des émotions qui vous submergent, vous aurez un petit travail à faire.
Rassurez-vous, rien de très compliqué !
Relier des huiles essentielles aux émotions qu’elles influencent : méthode

Car les hommes pouvaient fermer les yeux devant la grandeur, devant l’horreur, devant la beauté, et ils pouvaient ne pas prêter l’oreille à des mélodies ou à des paroles enjôleuses. Mais ils ne pouvaient se soustraire à l’odeur. Car l’odeur était sueur de la respiration.
Patrick Süskind, Le Parfum. Histoire d'un meurtrier
Première étape : repérer les effets des huiles essentielles sur vos humeurs
Votre principal objectif, dans un premier temps, est de repérer les odeurs, les parfums qui vous plaisent. Au-delà de ça, il faut aussi noter celles qui vous font du bien. Pas seulement de manière superficielle, mais de façon plus profonde. Vous savez, cet effet spécial quand vous humez une huile essentielle, et que votre premier réflexe est de recommencer aussitôt, pour en sentir “plus”, et encore, parce que vous “ressentez” qu’elle vous fait un effet très particulier. Jusqu'à parfois avoir envie de rester le nez collé au flacon ! Parce qu’elle vous procure un sentiment de bien-être immédiat.
Faites ce petit travail de repérage avec les huiles essentielles dont vous disposez déjà. Pas la peine, dans un premier temps, de vous ruiner en flacons dont vous ne savez pas encore s’ils vous seront utiles (votre porte-monnaie et la planète vous remercient ;).
Note pratique
Respirer directement au flacon est bien sûr possible. Mais votre respiration et une ouverture prolongée favorisent l’oxydation et donc l’altération de votre HE. Préférez utiliser de petites bandes de papier (ordinaire, bandes-test ou mouchoir…). Versez-y 1 ou 2 gouttes de l'HE testée et refermez le flacon, vous en protégerez le contenu.
Repérage à l’aveugle et surprises

Vous pouvez choisir d’apporter des variantes : humer une huile essentielle dont vous connaissez le nom, ou bien humer à l’aveugle. Pour ça, choisissez de masquer ou non les étiquettes des flacons qui vous serviront de supports aromatiques.
Attendez-vous à des surprises ! Telle huile essentielle que vous pensiez bien connaître, que vous humerez à l'aveugle, pourrait bien vous emmener vers des émotions et des souvenirs auxquels vous ne vous attendiez pas. Plutôt que de vous donner un exemple, je vous renvoie vers le blog AromacœurMumu, écrit par Murielle, une passionnée d'huiles essentielles et une personne généreuse et attachante, qui y livre simplement et sans fard ses expériences d'olfaction. L'hélichryse italienne, qu'elle connaît pourtant bien, lui a fait un effet qu’elle n’avait vraiment pas anticipé…
De l'utilité d'une odeur d’œufs pourris !
Ça va peut-être vous étonner, mais ne mettez pas automatiquement de côté les odeurs qui vous déplaisent. Elles peuvent avoir un rôle à jouer dans votre exploration de vous-même, de vos émotions, de vos souvenirs et de leurs effets.
Pour illustrer ça, je vais vous parler juste un instant de cette odeur d’œufs pourris que nous connaissons tous et à laquelle nous essayons, en général, d'échapper. Je ne connais personne, en fait, qui la trouve agréable. Moi non plus, et pourtant…

Une odeur désagréable mais de bons souvenirs
S'il vous est déjà arrivé de passer par Paris et d'utiliser le métro ou le RER, vous avez peut-être eu l'occasion de transiter par Châtelet-Les Halles. Longtemps, l'odeur d’œufs pourris, émanant des égoûts tout proches, a été la marque odorante distinctive de cette station. Vous saviez où vous étiez les yeux fermés ! C'est une odeur qui me déplaît vraiment, et si je peux éviter de la sentir, je n'hésite pas. Mais étrangement, lorsque je ne peux y échapper dans certains endroits, elle a un effet qui ne me déplaît pas du tout. Cette station de métro a été l'une de mes destinations fréquentes pendant mes années étudiantes. Des années dont j'ai de très bons souvenirs, et dont j'aime bien me rappeler la palette d'émotions très diverses qui les ont accompagnées. Cette odeur si désagréable d'œufs pourris, paradoxalement, a le chic pour me ramener à ces années-là. J'ai donc un ressenti un peu ambigü, j'avoue, lorsque je sens cette odeur.
“Plus une odeur suscite d’émotion, plus le contexte dans lequel elle a été respirée est bien mémorisé”, nous disent les chercheurs. Émotion positive ou négative, pas de discrimination, l’effet est le même. Donc, sans vous exposer exprès à des odeurs que vous considérez déplaisantes, gardez en tête – c'est bien le cas de le dire – que ces odeurs peuvent aussi jouer un rôle non négligeable ! Si le parfum d'une huile essentielle ne vous plaît pas du tout, vous pouvez peut-être en explorer le pourquoi. Et en trouver les raisons. Il est bien possible qu'ayant trouvé la racine du dégoût, vous puissiez vous réconcilier avec un souvenir et/ou évacuer du même coup son effet négatif…
Deuxième étape : sélection personnelle
Ensuite, vous avez à déterminer de quelle façon telle ou telle huile essentielle agit sur vous. Et là, vous l’avez compris si vous avez lu ce qui précède : vous seul·e pouvez le déterminer, personne d’autre. Quelqu’un·e qui vous connaît bien peut peut-être vous aider à vous orienter, mais voilà tout. Vous seul·e ressentez ce que vous ressentez. Vous seul·e savez quelles images, quels sons, quelles sensations vous provoque telle huile essentielle. Quel souvenir, quelle émotion, quel sentiment… Tous n’appartiennent qu’à vous !
Vous choisirez, en fonction de ce qu’elle déclenche en vous, telle ou telle huile essentielle selon l’humeur ou l’émotion sur laquelle vous souhaitez agir.
Le mode d’utilisation
Bien sûr, lorsqu’il s’agit d’odorat, on pense immédiatement à l'inhalation ou à la diffusion. Bref, au passage par les récepteurs du nez. Ne négligez pas pour autant l’importance d’une application par massage : il se trouve qu'on sait depuis peu qu'il existe des cellules olfactives
sur tout le corps. Et les molécules y sont transportées par des neurones sensoriels. Donc le massage, même pour une action olfactive, a tout son intérêt. Sans compter que de toute façon, les récepteurs de votre nez recevront aussi le message des molécules.
Lorsque vous aurez une idée claire des effets sur vous des huiles essentielles que vous aurez testées, vous pourrez les utiliser seules, mais aussi envisager des synergies en fonction des émotions en cause.

Des pistes de départ
Ce sont des indications générales, d’après des constats empiriques. Les effets de ces huiles essentielles tels qu’indiqués ici n’ont pas toujours été étudiés en laboratoire, bien que l’action de bon nombre d’entre elles ait déjà été confirmée de cette façon.
Les huiles essentielles proposées sont notées par ordre alphabétique. Certaines sont plus réputées que les autres pour certains effets. Mais encore une fois, ces effets sont souvent tellement subjectifs selon qui les ressent que vous aurez à les classer vous-même selon leur puissance sur vous (et pas sur des petits rats de laboratoire qui n'avaient rien demandé :p).
Les émotions, ressentis et sentiments abordés ci-dessous sont plutôt considérés comme négatifs. Les huiles essentielles proposées permettent d’avancer, d’arriver à les mettre à distance, et de stimuler les émotions positives contraires. Il ne s’agit pas d’éviter les émotions “gênantes” : si vous les éprouvez, il y a des raisons précises qui vous appartiennent. Mais elles ne sont pas une fatalité : les huiles essentielles vous aident à faire un travail sur vous qui vous aide à les accepter, à en chercher les causes souvent profondes, et à les faire évoluer. Les ressentir vous en dit long sur vous-même, écoutez-les. Pour aller mieux, progresser. Pour retrouver un bien-être dont ces émotions vous disent comment le rééquilibrer. Attention : aucune huile essentielle ne fera le travail à votre place, elles sont des aides, des facilitatrices…
En fonction de ces indications, vous pouvez les tester avec un objectif précis, qui vous est propre, et concerne votre propre recherche. Bien sûr, ces indications ne sont pas et ne peuvent pas être exhaustives !
Huiles essentielles pour l’apathie,
le manque d’énergie
Pour secouer une tendance à l’apathie, retrouver du sens aux choses, aux événements, l’envie de bouger et la joie de vivre, tentez les huiles essentielles suivantes :

Huiles essentielles pour le deuil, la perte
Pour surmonter un deuil, une perte qui provoque un profond sentiment de tristesse, de peine, tentez les huiles essentielles suivantes :
Huiles essentielles pour la colère, l’irritabilité
Pour faire face à la colère, l’irritabilité, la susceptibilité, tentez les huiles essentielles suivantes :
Huiles essentielles pour les variations importantes d’humeur
Essayez de repérer ce qui cause ces variations d’humeur, et en parallèle d’un ciblage d’éventuelles causes physiques, tentez les huiles essentielles suivantes :
Huiles essentielles pour la jalousie, l’envie
Pour faire face à des bouffées de jalousie toxiques qui vous mettent mal à l’aise, ont un effet sur votre santé, vous “rongent” de l’intérieur, tentez les huiles essentielles suivantes :
Huiles essentielles pour le stress, l’anxiété
Pour faire face au stress, à l’anxiété, à l'angoisse, reportez-vous à Stress et anxiété, des huiles essentielles pour s’apaiser.
En plus des liens indiqués dans l'article sur lesquels vous pouvez cliquer pour approfondir (en ligne) sur le thème abordé, quelques références :
L’excellent ouvrage de Lydia Bosson, L’Aromathérapie énergétique, Guérir avec l’âme des plantes, vous guidera plus en profondeur sur l’action sur mental et émotions de 75 HE.
Si vous lisez l’anglais, Aromatherapy for Healing the Spirit de Gabriel Mojay, même s'il a quelques années déjà, reste fondateur sur le sujet.
Sur la relation entre olfaction et affectif : Olfactory system and emotion: Common substrates (2011).
Pour mieux comprendre en quoi les HE sur l’ensemble de votre corps peuvent avoir une action certaine sur vos émotions, explorez l’ouvrage de Candace Pert, neuroscientifique : Tout ce que vous devez savoir pour vous sentir “divinement” bien. Lecture que vous pouvez compléter par cet article (en ligne) publié en juin 2018, où deux chercheurs, Désirée Maßberg et Hanns Hatt, étudient les récepteurs des odorants qui ne se trouvent pas dans le nez : Human Olfactory Receptors: Novel Cellular Functions Outside of the Nose.
Vous trouverez une synthèse en français et en ligne sur le sujet ici : Biomarqueurs : mais que font ces récepteurs olfactifs à l’extérieur du nez ?
Et puis, lorsqu'il s'agit d'odorat et de comprendre en quoi il est notre sens le plus puissant, et sans doute le plus précieux : André Holley, Éloge de l’odorat, éd. Odile Jacob, 1999, Annick Le Guérer, Les Pouvoirs de l’odeur, éd. Odile Jacob, 1998.
Odeurs et psychanalyse : Jonathan Mueller, Au cœur des odeurs, PUV, 2006.
Bonjour Margherite,
Je viens de lire votre article sur les émotions, il m’a été d’une grande aide personnellement. Mais ma petite voisine subit l’ascenceur émotionnel de sa fille qui démarre dans l’adolescence. Pourriez vous me conseiller une synergie qui pourrait aider sa fille à redescendre lorsque les emotions prennent le dessus sur la raison…
Un tout grand merci pour votre conseil mais également pour ce site qui est une mine d’or pour moi qui démarre dans HE
Bonne fin d’année 2020et belle et heureuse année 2021
Fanny
Oh c’est passionnant! Merci beaucoup!!
Magnifique !
Bonjour Marguerite ! Je viens vous remercier, vous venez de m’aider à résoudre un petit problème que j’avais depuis quelques mois ! Quand j’ai lu votre expérience avec l’odeur des oeufs, je me suis rappelée tout d’un coup l’épinette noire. Et toutes les pièces d’un puzzle se sont mises en place! J’explique : j’ai découvert cette HE il n’y a pas très longtemps. Sur votre page facebook, votre question sur épinette et épicéa m’avait intriguée. C’est peut-être bête mais je n’avais pas fait le lien entre les deux. Je n’y pensais plus, et puis j’ai lu votre article il y a 2 jours. Et j’ai tout compris ! L’odeur de l’épinette noire me fait toujours un drôle d’effet: je l’aime bien et en même temps elle me met très mal à l’aise. Mais je ne savais pas pourquoi. L’odeur du sapin est très liée pour moi à ma grand-mère depuis que je suis toute petite. Ma grand-mère est partie il y a 2 ans quelques jours après le début de l’année. Je n’ai pas pu lui dire au revoir, j’étais en voyage. Après ça, j’ai gardé un sentiment de culpabilité fort en plus de la tristesse: je lui avais toujours promis depuis petite fille que je serais toujours avec elle pour la décoration de son sapin à Noël. Et le Noël avant son décès je n’étais pas là. Pour aller vite: l’épinette noire, j’aime beaucoup son parfum mais en même temps ça me faisait ressortir cette culpabilité de ne pas avoir été là pour le départ de ma grand-mère. Je ne l’avais pas compris mais ce n’est qu’en lisant votre article que j’ai enfin fait le lien !!! Alors merci beaucoup de ces petits cailloux que vous avez semé, vous m’avez aidée à trouver le chemin et le pourquoi.
Quel beau témoignage, Marie ! Merci de l’avoir partagé avec nous 🙂 Maintenant que vous avez dévidé le fil de ce souvenir, je suis sûre que vous allez pouvoir vous réconcilier avec l’épinette noire… et peut-être avec vous-même pour cet événement ? Je vous le souhaite de tout cœur…
Merci Corinne. Oui, je crois que vais pouvoir travailler là-dessus maintenant, ma grand-mère était quelqu’un de très compréhensive.
Comme chaque fois, un vrai plaisir de vous lire et d’apprendre avec vous, Marguerite. Merci beaucoup.
Merci Lydia 🙂
Quel beau travail et quelle lecture plaisir ! Merci !
🙂 Merci de l’avoir dit !
Magnifique article
Merci
🙂 Merci d’avoir pris le temps de le noter !
Merci pour ce bel article 🙂
🙂 Toujours bienvenue chez Marguerite, Murielle !