Publications 2014
Thèse soutenue le 4 décembre 2014 – Diplôme d'État de Docteur en Sciences de la vie et de la santé
Jury : Franck Vidal (président), Jean-Louis Millot, Boriana Dimitrova Atanasova, Sylvain Delplanque, Thierry Moulin
Résumé : Ces travaux ont pour but d'étudier des mécanismes centraux de l'olfaction, et la manière dont ils sont intégrés dans les processus de régulation émotionnelle. Les stratégies de distraction et de réévaluation ont fait l'objet de deux expériences distinctes en IRMf, dans lesquelles les sujets devaient diminuer l'intensité d'émotions suscitées par des odeurs. Dans une troisième expérience, des données psychophysiques et psychophysiologiques ont été collectées pour évaluer la capacité d'une odeur agréable à réguler un sentiment négatif préalablement induit par une image désagréable.Les résultats montrent que la régulation d'émotions induites par des odeurs mobilise des aires cérébrales décrites dans les études utilisant du matériel visuel (cortex préfrontal, lobule pariétal inférieur, gyrus temporal moyen) mais aussi d'autres plus spécifiques à cette modalité sensorielle (insula, gyrusfusiforme, gyrus lingual). De plus, le cortex préfrontal semble moduler certaines aires du cortex olfactif comme le cortex piriforme et le cortex orbitofrontal lorsque les sujets utilisent une stratégie de distraction. Les données issues de la troisième expérience révèlent également qu'une odeur agréable permet de diminuer l'impact d'un affect négatif préalablement induit, tant au niveau subjectif que psychophysiologique.Par conséquent, il semble exister chez l'Homme une réelle capacité à la régulation des émotions induites par des odeurs. Ce processus met enjeu des régions habituellement décrites pour la régulation d'émotions induites par des stimuli visuels, mais également d'autres aires plus spécifiques. De plus, les odeurs elles-mêmes sont capables de réguler une émotion négative.
Thèse soutenue le 17 octobre 2014 – Diplôme d'État de Docteur d'Université, spécialité : Physiologie et génétique moléculaire
Jury : Philippe Sankara (président), Marc Poirot, Rokia Sanogo, Sylvain Ouedraogo, Imael H. N. Bassole, Jacques Simpore, Jean-Marc A. Lobaccaro
Résumé : Ces travaux ont pour but d'étudier des mécanismes centraux de l'olfaction, et la manière dont ils sont intégrés dans les processus de régulation émotionnelle. Les stratégies de distraction et de réévaluation ont fait l'objet de deux expériences distinctes en IRMf, dans lesquelles les sujets devaient diminuer l'intensité d'émotions suscitées par des odeurs. Dans une troisième expérience, des données psychophysiques et psychophysiologiques ont été collectées pour évaluer la capacité d'une odeur agréable à réguler un sentiment négatif préalablement induit par une image désagréable.Les résultats montrent que la régulation d'émotions induites par des odeurs mobilise des aires cérébrales décrites dans les études utilisant du matériel visuel (cortex préfrontal, lobule pariétal inférieur, gyrus temporal moyen) mais aussi d'autres plus spécifiques à cette modalité sensorielle (insula, gyrusfusiforme, gyrus lingual). De plus, le cortex préfrontal semble moduler certaines aires du cortex olfactif comme le cortex piriforme et le cortex orbitofrontal lorsque les sujets utilisent une stratégie de distraction. Les données issues de la troisième expérience révèlent également qu'une odeur agréable permet de diminuer l'impact d'un affect négatif préalablement induit, tant au niveau subjectif que psychophysiologique.Par conséquent, il semble exister chez l'Homme une réelle capacité à la régulation des émotions induites par des odeurs. Ce processus met enjeu des régions habituellement décrites pour la régulation d'émotions induites par des stimuli visuels, mais également d'autres aires plus spécifiques. De plus, les odeurs elles-mêmes sont capables de réguler une émotion négative.
Thèse soutenue le 27 juin 2014 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Pr Dominique Laurain-Mattar (présidente), Dr Françoise Couic-Marinier, Véronique Basaran, Ilan Thouvenin
Résumé : L’aromathérapie, branche de la phytothérapie est une médecine alternative qui fait ses preuves depuis la nuit des temps. Actuellement et de plus en plus, elle fait l’objet d’études cliniques où elle a pour but de palier ce que la médecine conventionnelle n’est pas ou plus capable d’apporter.Il ne s’agit en aucun cas de faire l’éloge de l’aromathérapie au détriment de la médecine conventionnelle. Il faut la considérer comme une arme supplémentaire face au besoin.Quelques études cliniques sont ici présentées et décrites dans les moindres démarches.On apprend d’une part que l’aromathérapie peut avoir sa place au côté de la médecine conventionnelle avec des résultats bien présents mais on apprend d’autre part qu’il faut bien maîtriser ce domaine et en particulier la biochimie des huiles essentielles pour bien connaître leurs effets, leurs toxicités, leurs précautions d’emploi, et pour bien les choisir et les utiliser.Une étude clinique aromatique est fragile. Elle peut se stopper du jour au lendemain. Les éléments essentiels à réunir pour mener à bien une telle étude y sont révélés.
Thèse soutenue le 28 mai 2014 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Alain Pineau, Olivier Grovel, Jean-François Huon, Adrien Scheffer
Résumé : L‘aromathérapie comme la phytothérapie, à l‘image des médecines naturelles, se retrouvent aujourd‘hui à nouveau sur le devant de la scène. Plébiscitées par un public toujours plus nombreux et portées par les travaux d‘un grand nombre de chercheurs, elles jouissent désormais d‘une solide caution scientifique. Jean Valnet fut l‘un des acteurs de ce renouveau en consacrant sa vie aux médecines naturelles ; il laisse derrière lui une discipline pleine de promesses et qui, depuis, peut s‘enorgueillir de résultats flatteurs. Nous verrons ici le rôle joué par Jean Valnet au cours d‘une carrière entièrement vouée au traitement des maladies par la nature et plus particulièrement aux HE (avec l‘utilisation de l‘aromatogramme par exemple).
Thèse soutenue le 20 mai 2014 – Diplôme d'État de Docteur en médecine, Spécialité Médecine générale
Jury : Pr Philippe Arlet (président), Pr Yves Rolland, Pr Marc Vidal, Dr Brigitte Escourrou, Dr Michel Bismuth
Résumé : Devant le recours croissant aux médecines non conventionnelles ce travail avait pour objectif de déterminer les caractéristiques de la relation médecin-malade qui y contribuent. Méthode : une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été effectuée. Onze entretiens ont été réalisés, avec des patients consultant en homéopathie ou en médecine chinoise-acupuncture, jusqu'à saturation des données. Après analyses longitudinale, transversale et triangulation des données les résultats suivants ont été obtenus. Résultats : la première caractéristique retrouvée est la qualité de la communication, il en ressort un dialogue particulier et efficace. Le temps de consultation est un autre facteur de motivation, il est long, et surtout adapté à la demande. La relation est majoritairement de type délibératif cependant dans certaines situations un médecin expert est recherché. Concernant le recours au MNC au sens large la relation médecin-malade n'est pas la motivation première qui est plutôt la recherche de thérapeutiques complémentaires. On note également une certaine méfiance vis à vis du médicament d'allopathie, ce qui semble être une tendance retrouvée en population générale. Les aspects préventifs, naturels et holistiques des MNC sont également recherchés. Enfin les patients de cette étude souhaitent voir cohabiter médecine conventionnelle et médecine non conventionnelle dans leur parcours médical, chaque type de prise en charge ayant un rôle particulier. Discussion : tous ces éléments amènent à s'interroger en particulier sur l'efficacité de la communication mais aussi sur la rémunération des consultations. Dans ce contexte la question de la validation scientifique des MNC se pose également, telle qu'elle est encouragée par l'OMS. Cette recherche d'écoute bienveillante, de temps, de partenariat, d'efficacité et d'innocuité fait écho à l'évolution sociétale actuelle qui demande au médecin conjointement technicité et humanité. Dans ce cadre les enseignements de l'approche centrée sur le patient qui visent à concilier écoute active et qualité technique paraissent être une piste importante à prendre en compte.
Thèse soutenue le 10 avril 2014 – Diplôme d'État de Docteur en chirurgie dentaire
Jury : M.-J. Boileau, M. Pitz, V. Hein, R. Da Costa-Noble, Y, Lauverjat
Résumé : L’aromathérapie et l’homéopathie bénéficient actuellement d’un engouement médiatique incontestable et les dentistes sont confrontés aux demandes croissantes de leurs patients. Faisant l’objet de publications récentes dans des revues scientifiques reconnues, ces thérapeutiques controversées commencent à apporter des preuves de leur intérêt. Il y a des applications possibles de ces deux thérapeutiques en odontologie chirurgicale péri-opératoire, complémentaires de la médecine allopathique. Il semble important de s’y intéresser, à défaut de les pratiquer.
Ce travail consiste à expliquer les principes de base de l’aromathérapie et de l’homéopathie. Puis à décrire les différents médicaments homéopathiques ainsi que les principales huiles essentielles retrouvés dans la littérature et utilisés en odontologie chirurgicale. Enfin de décrire leur intérêt dans le cadre de la chirurgie buccale en pré, per et post-opératoire en s’appuyant sur les résultats d’études cliniques.
Thèse soutenue le 21 février 2014 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Raymond Robert (président), Anne Landreau, Astrid Darsonval, Corinne Lefrançois
Extrait de l'introduction : L'engouement général pour l'utilisation de produits et de médecines naturels fait que les huiles essentielles occupent désormais une place importante dans nos pharmacies. Leur intérêt a conduit des hôpitaux a les utiliser pour des soins, ce qui est le cas de certains services du CHU d'Angers. Quels sont-ils ? Qui les utilise, comment, et à quelle fréquence ? Quel en est le réel bénéfice ?
Ce travail s'organise en trois parties. La première est bibliographique, et s'intéresse à la composition relative aux huiles essentielles actuellement utilisées au CHU d'Angers. La seconde explique la démarche employée par l'hôpital et l'utilisation des huiles essentielles dans les différents services. Pour obtenir ces informations, ont été organisés des rendez-vous avec les référents en matière d'aromathérapie dans les différents services, ainsi qu'à la pharmacie de l'hôpital. Un questionnaire a également été soumis à quelques infirmières et aide-soignantes des services de Médecine Interne, Gynécologie, et Pneumologie. Enfin, la troisième partie est une analyse critique de cette utilisation au CHU, en la confrontant aux données de la bibliographie.