Thèses et mémoires

pour un diplôme d’état

Publications 2013

Arnaud Gayda

Prise en charge des douleurs articulaires par aromathérapie et phytothérapie

Thèse soutenue le 19 décembre 2013 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Pr Gérard Campistron (président), Monique Fabre-De Oliveira, Philippe Besset, Nicolas Célières

Résumé :  L’aromathérapie occupe une place de plus en plus importante à l’officine, Il faut cependant veiller à la bonne qualité des huiles essentielles. Il faut également avoir les connaissances requises (utilisations, contre-indications) pour que l’efficacité et l’innocuité soient assurées.
Les pathologies rhumatologiques (arthrites, arthroses, goutte, lumbago sciatiques, tendinites, et entorses) sont le quotidien du pharmacien. Ainsi, au travers de treize huiles essentielles et de leurs conseils associés, le pharmacien dispose d’une bonne alternative efficace dans ce type de pathologies en attendant une consultation médicale, si besoin.
L’aromathérapie, grâce à des composés actifs (terpénoïdes et composés aromatiques) agit sur la réaction inflammatoire occasionnée par ces douleurs squelettiques. Ces propriétés anti-inflammatoires, antalgiques, antinociceptives sont illustrées par des études, référencées dans cette thèse.

Sandra Wagner

Dynamique des réponses olfactives au cours des deux premières années de la vie : impact des expositions aromatiques précoces et relation avec le comportement alimentaire

Thèse soutenue le 12 décembre 2013 – Diplôme d'État de Docteur en Science de l'alimentation
Jury : Moustafa Bensafi, Frédéric Lévy, Boriana Atanasova, Catherine Dacremont, Sylvie Issanchou, Sandrine Monnery-Patris

Résumé :  Si le rôle de la gustation sur le développement des préférences alimentaires a été étudié par le passé, il n’en ait pas de même du rôle de l’olfaction. Les objectifs de ce travail de thèse étaient d’étudier les réponses olfactives des nourrissons, leur dynamique au cours des deux premières années de vie, ainsi que leurs relations avec les expositions aromatiques précoces, l’appréciation alimentaire et le comportement néophobique des nourrissons. Ce travail, s’inscrivant dans le cadre de l’étude longitudinale OPALINE (Observatoire des Préférences ALImentaire du Nourrisson et de l’Enfant), a permis d’évaluer les réponses olfactives envers des odeurs alimentaires agréables, comme la vanille, et désagréables, comme le poisson, chez les nourrissons de 8, 12 et 22 mois. Les résultats révèlent que, dès 8 mois, les nourrissons sont capables de discriminer les odeurs agréables des odeurs désagréables. Toutefois, si des réponses d’évitement envers certaines odeurs désagréables sont observées, aucune réponse d’attraction n’est décrite au cours des deux premières années de la vie. De plus, nos résultats mettent également en évidence une certaine plasticité des réponses olfactives. Seules les réponses à quelques odeurs alimentaires désagréables sont stables entre deux âges consécutifs suggérant que les réponses hédoniques négatives vis-à-vis d’odeurs alimentaires apparaitraient plus précocement que les réponses hédoniques positives. Concernant les effets des expositions aromatiques précoces, il apparaît que plus un nourrisson a été exposé, in utero ou durant l’allaitement, aux notes aromatiques désagréables de certains aliments, moins il aura de réponses d’évitement face aux odeurs de ces aliments à 8 mois, mais pas au-delà.Lors de la diversification alimentaire (8 mois), la composante olfactive ne semble pas avoir d’impact sur l’appréciation des aliments nouvellement introduits. En revanche, à 12 mois, la composante olfactive pourrait jouer un rôle de modulateur dans l’appréciation des aliments à flaveur prononcée. Ce rôle n’est plus observé à 22 mois. Nos résultats mettent également en évidence que la réactivité différentielle à différentes odeurs, et non à différentes saveurs, est liée au degré de néophobie du nourrisson, suggérant que seules les odeurs contribuent à la méfiance envers les aliments nouveaux au cours de la seconde année de vie. Ce travail met en avant que les expositions aromatiques précoces peuvent influencer les réponses olfactives au début de la diversification alimentaire, période favorable à l’acceptation des aliments. Autour de l’âge d’un an, quand le répertoire alimentaire des nourrissons s’élargit et intègre des aliments dits « adultes », l’odorat jouerait un rôle clé dans l’appréciation des aliments en agissant comme un système d’alarme protégeant le nourrisson des aliments potentiellement dangereux.

Solène Chabosseau

Plantes médicinales et cancer du sein : état des lieux et recommandations sur leurs utilisations

Thèse soutenue le 18 novembre 2013 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Anne Landreau (présidente), Caroline Folliard, Séverine Derbre, Martine Vandageon, Véronique Guérin-Meyer

Résumé :  Les traitements anticancéreux et notamment ceux pris par voie orale peuvent être à l’origine d’effets indésirables qui perturbent la qualité de vie de la patiente. L’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture apparaissent parfois comme des solutions pour la patiente. Le recours à ces pratiques non conventionnelles est désigné sous le terme de médecines alternatives et complémentaires. Depuis quelques années, en cancérologie, l’attrait des patientes pour ces dernières n’a fait qu’accroître.
Nous avons effectué une étude concernant le recours aux médecines complémentaires chez des patientes atteintes d’un cancer du sein dans un service d’hospitalisation de jour à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest Paul Papin (ICO Paul Papin) d’Angers. De plus en plus de patientes emploient des produits à base de plantes considérant que, puisqu’ils sont naturels, ils sont inoffensifs. Cependant, les plantes médicinales peuvent comporter des contre-indications, interagir avec les médicaments conventionnels et même provoquer des effets secondaires et des toxicités.
Nous avons élaboré des outils destinés aux patientes et aux professionnels de santé qui synthétisent l’ensemble des recommandations faites sur les plantes médicinales étudiées. De plus en plus de preuves scientifiques viennent étayer l’efficacité des plantes médicinales sous certaines conditions d’utilisation. Malgré cela, de nombreuses lacunes restent à combler en ce qui concerne leur innocuité. C’est pourquoi, dans l’attente de données scientifiques complémentaires nous recommandons aux patientes qui souhaitent consommer des plantes médicinales d’aborder cette utilisation avec les professionnels de santé impliqués dans leur prise en charge.

Clémence Beuvelot

Prévention des risques lors de la grossesse durant l'exercice officinal

Thèse soutenue le 13 novembre 2013 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Pr Gérard Campistron (président), Dr Estelle Sorbet, Dr Jean-Noël Corsini

Résumé :  La grossesse, état physiologique particulier, comporte des risques qu’un professionnel de santé, tel le pharmacien d’officine doit savoir identifier, qu’ils soient médicamenteux, chimiques (alcool, tabac, drogues), infectieux ou qu’ils proviennent de pathologies chroniques préexistantes à celle-ci. Il pourra conseiller la femme enceinte sur son hygiène de vie, mais également sur le traitement des « petits maux de la grossesse ».
Il devra la mettre en garde contre l’automédication, pratique de plus en plus courante, car de nombreux médicaments disponibles en libre accès sont potentiellement dangereux pour le fœtus.
Si l’homéopathie semble la plus indiquée au cours de la grossesse, l’aromathérapie [p. 130] et la phytothérapie sont à utiliser avec prudence. En effet, ces médecines considérées comme « douces » par le grand public comportent des effets toxiques non négligeables.
Cependant, il ne devra pas l’inciter à se sous-traiter, car des symptômes qui peuvent sembler bénins dans la population générale (fièvre, infection urinaire) peuvent être fatals pour son fœtus.
Un juste équilibre doit être trouvé et cette thèse peut servir de support aux pharmaciens d’officine.

Allison Colombé

L’utilisation de l’homéopathie par les femmes enceintes : enquête descriptive dans une maternité de type III de la région Aquitaine

Thèse soutenue le 13 novembre 2013 – Mémoire de fin d'études (sage-femme)
Direction : Christian Toussaint

Résumé :  L'homéopathie est une thérapie à part entière sans avoir prouvé son effet, mais elle pourrait représenter une option possible pour les “petites douleurs de la grossesse“. L'objectif principal de ce mémoire est de faire le point sur le niveau de recours à l'homéopathie par des femmes enceintes. Les objectifs secondaires sont de comparer certaines des caractéristiques des femmes qui y ont eu recours avec celles des femmes qui n'ont pas fait appel à l'homéopathie ; à évaluer l'existence ou non d'un profil-type des patientes qui y ont recours. Le point de vue de femmes enceintes sur l'homéopathie est également abordé.

Nelly Cazau-Beyret

Prise en charge des douleurs articulaires par aromathérapie et phytothérapie

Thèse soutenue le 20 septembre 2013 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Daniel Cussac, Claudie Bourry, Claude Philibert

Résumé :  Les douleurs articulaires, véritable problème de santé publique en France représentent près de 15 % des consultations médicales. Ces arthralgies ont des causes variées : pathologies inflammatoires, dégénératives, ou traumatiques. Aujourd’hui, la prise en charge des crises et de la chronicité des maladies se fait majoritairement par des molécules de synthèse. Leur tolérance et leur efficacité sont parfois limitées dans le temps. Voilà pourquoi, il est intéressant d’envisager une prise en charge pluridisciplinaire avec des médecines alternatives et complémentaires naturelles
comme l’aromathérapie et la phytothérapie.
Le monde végétal a été et est toujours une excellente source de principes actifs : molécules antalgiques, anti-inflammatoires, reminéralisantes, les plantes et les huiles essentielles constituent un complément aux traitements de synthèse de prise en charge de la douleur. Les propriétés dépuratives de certaines d’entre elles, aident l’organisme à éliminer les toxines néfastes pour les articulations, diminuant la fréquence et l’intensité
des crises.
Une prise en charge optimale des douleurs articulaires passe par un traitement des symptômes pour soulager la douleur mais aussi, et surtout, par celui des causes de ce dérèglement de l’organisme pour éviter ou retarder les crises.
Ensemble, allopathie, phytothérapie et aromathérapie constituent une prise en charge optimale des patients souffrant de douleurs articulaires améliorant leur vie au quotidien.

Maud Belmont

Lavandula angustifolia M., Lavandula latifolia M., Lavandula x intermedia E. : études botaniques, chimiques et thérapeutiques

Thèse soutenue le 30 août 2013 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Dr Serge Krivobok (président), Dr Gilles Corjon, Dr Chantal Jamarin, Dr Christiane Veyret

Résumé :  Parmi les sept sous-familles des Lamiacées (plus de 6.900 espèces), celle des Népétoïdées comprend le genre Lavandula. Trois plantes médicinales appartiennent à ce genre : la Lavande vraie (Lavandula angustifolia), la Lavande aspic (L. spica) et le Lavandin (L. x intermedia). Ces plantes, poussant à des altitudes différentes en fonction de l’espèce, sont des sous-arbrisseaux dont les rameaux fleuris de la tige sont quadrangulaires ; les fleurs bleuesviolacées à corolle bilabiée sont groupées en épi lâche ou serré. L’huile essentielle est extraite des sommités fleuries ; cette essence est contenue dans des cellules sécrétrices, présentes surtout au niveau des calices. Sa composition chimique, riche en terpènes dont le linalol et l’acétate de linalyle, donne à cette plante de multiples activités pharmacologiques : sédative, anxiolytique, immunomodulatrice, anti-infectieuse, anticancéreuse, anti-androgénique, cholagogue,
antispasmodique, antiagrégant plaquettaire, protectrice vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. L’aspect botanique du genre Lavandula, la fabrication et la composition chimique de l’huile essentielle sont abordés dans ce mémoire ainsi que les intérêts thérapeutiques, la toxicité et les médicaments et compléments alimentaires à base de Lavande.

Charlène Baudot

Aromathérapie à l'officine : traitement des maux de l'hiver

Thèse soutenue le 1er juillet 2013 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Pr Dominique Laurain-Mattar (présidente), Dr Françoise Couic-Marinier, Emmanuel Ranfaing, Pierrick Le Perron

Résumé :  L’aromathérapie est devenue un moyen thérapeutique moderne et très à la mode. Actuellement beaucoup de patients s’y intéressent et recherchent des conseils ciblés auprès des pharmaciens.
Ce dernier est le seul garant d’une huile essentielle de qualité irréprochable : 100% pure, 100% naturelle, 100% totale.
L’infectiologie est un domaine où les huiles essentielles peuvent prouver quantitativement leur efficacité grâce à l’aromatogramme. Elles sont très employées dans le traitement des maux de l’hiver. Elles représentent une alternative thérapeutique aux antibiotiques.

Florence Harnist

L' huile essentielle de lavande officinale (état des connaissances sur ses potentialités thérapeutiques)

Thèse soutenue le 15 juin 2013 – Diplôme d'État de Docteur en pharmacie
Jury : Annelise Lobstein (présidente), Thierry Chataigneau, Paul-Stéphane Bell, Françoise Couic-Marinier

Résumé :  La lavande officinale est une des plantes majeures en aromathérapie. Elle fournit une huile essentielle aux propriétés très polyvalentes et qui ont fait l’objet de très nombreuses publications, dans le but de valider scientifiquement des usages ancestraux, reposant en grande partie sur la tradition. Ce mémoire fait un état des lieux des connaissances scientifiques sur les propriétés thérapeutiques de cette huile essentielle, en ayant au préalable rappelé des données botaniques et chimiques sur la plante et son huile essentielle.A une époque où le recours à l’aromathérapie se banalise dangereusement et que les laboratoires, pharmaceutiques ou non, proposent des produits à base d’huiles essentielles en se positionnant sur des créneaux très variés, ce travail met également en exergue une qualité très hétérogène de différents lots l’huile essentielle de Lavande officinale, provenant de différents circuits de distribution.Au pharmacien d’apporter ses connaissances en délivrant des conseils précis lors la vente d’huiles essentielles de qualité pharmaceutique, pour des usages strictement validés scientifiquement et selon un protocole garantissant une efficacité d’action en toute sécurité.

Hélène Lehmann

Le médicament à base de plantes en Europe. Statut, enregistrement, contrôles

Thèse soutenue le 5 avril 2013 – Diplôme d'État de Docteur de l'Université de Strasbourg, École doctorale “Science de la Vie et de la Santé“
Jury : Pr Jean-Yves Pabst, Pr Christiane Heitz, Pr Serge Potier, Pr Marie-Aleth Lacaille-Dubois, Pr Florence Taboulet, Dr Nelly Ségur-Fantino

Résumé :  La phytothérapie consiste en l’utilisation thérapeutique de plantes ou de médicaments à base de plantes, sous forme de spécialités pharmaceutiques, de préparations (magistrales ou officinales) ou de produits officinaux divisés.On entend par médicament à base de plantes (MABP) « tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association d’une ou de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ». Les médicaments de phytothérapie sont donc des médicaments à part entière et à ce titre, ils sont soumis aux mêmes exigences de qualité que celles requises pour tout autre médicament.La directive 2004/24/CE modifiant, en ce qui concerne les médicaments traditionnels à base de plantes, la directive 2001/83/CE instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, permet toutefois quelques assouplissements autorisant à fournir des données toxicologiques et cliniques purement bibliographiques, lorsque les conditions requises pour pouvoir bénéficier d'un tel "enregistrement de l'usage traditionnel" sont remplies. Quant aux médicaments dont l'usage médical est "bien établi", ils peuvent également faire l'objet d'une dispense d'essais cliniques, mais les données toxicologiques les concernant doivent néanmoins être fournies.Cette législation européenne vise à garantir au patient la qualité, la sécurité et l'efficacité des remèdes qu'il consomme, à permettre le libre choix thérapeutique, la libre circulation des médicaments au sein de l’Union Européenne ainsi que la préservation des ressources naturelles végétales et le respect de la propriété intellectuelle des détenteurs de savoirs traditionnels et pourrait inspirer d'autres pays du monde qui ne disposent pas à ce jour des outils législatifs nécessaires à la réglementation de leurs remèdes traditionnels, en particulier les pays africains.

Élodie Grimaud

Médecins et ostéopathes : des rapports difficiles. Éléments d'analyse de la situation

Mémoire présenté en 2013 – Institut de Formation Supérieure en Ostéopathie

Introduction :  Avec la reconnaissance légale de l’ostéopathie en 2007, les ostéopathes accèdent а une place nouvelle dans le parcours de soins français. Ils peuvent être consultés en première intention. Médecins et ostéopathes sont amenés à travailler de plus en plus de pair, mais les rapports entre eux restent difficiles. Ce travail a pour but de faire l’état des lieux sur le point de vue des médecins par rapport а l’ostéopathie et essayer de comprendre la difficulté des relations entre médecins et ostéopathes.


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@ Essentielle Marguerite